Tout le monde peut le confirmer, il y a deux façons de procéder pour avoir ce que l’on désire dans la vie. La manière la plus judicieuse est de le faire selon les règles. La morale, l’éthique, la loi et les coutumes sont alors les grandes balises. La deuxième manière est le « tout faire pour ». C’est une méthode moins conventionnelle et moins glorieuse, mais en tout cas, c’est le plus rapide. Pour avoir mon vélo électrique, j’ai opté pour la deuxième méthode. Eh oui, j’ai dû mentir à mon père pour l’avoir enfin.
Mon vélo électrique
Depuis que le vélo électrique est devenu le transport incontournable dans mon lycée, je n’ai cessé de rêver d’en avoir un. Un magasin m’a proposé d’en essayer puisque c’est à la mode. Je suis alors devenu encore plus accro. C’est en fait un vélo muni d’un moteur et d’une batterie, fabriqué souvent en Suisse. Il est très simple à pédaler. Je suis sûre que je peux atteindre facilement les 30 km/h sans beaucoup d’effort avec ce bijou. Avec mon ancien vélo classique, je ne pouvais pas suivre le rythme de mes amis. Il était alors grand temps de le changer.
Un mensonge pour un bien
Lorsque j’ai suggéré à mon père de m’en acheter, il a tout de suite été très clair sur sa position. À ses yeux, c’était une grosse dépense inutile. Certes, mon ancien vélo était encore en très bon état, mais il était passé de mode. Alors, pour arriver à mes fins, j’ai dit à mon père que mon vélo a été détruit dans le garage. Et pour que ça soit plus choquant pour lui, j’ai dit que c’est lui qui l’avait écrasé sous sa voiture dans le garage. Coupable, mon père n’avait pas d’autre choix que de m’acheter un vtt électrique. Mon chagrin est alors passé.